Titus, le seul et unique - Arts de la scène
par VALÉRIE GARRIGUE, 15 février 2018
Titus! Et tout est dit… Shakespeare, tragédie romaine, grand classique s’il en est. Eh bien oui, mais non (une vraie réponse de Normande), car la troupe de théâtre Les Écornifleuses et le Groupe de la veillée nous proposent cette pièce qui dévoile le moins bon de ce que l’Homme peut offrir : héro un jour, conspué un autre, haine, rancune, vengeance, trahison, complot, etc. La grande différence, par rapport à d’autres mises en scène, réside dans le fait que les rôles masculins sont offerts aux femmes et vice-versa. La pièce, transposée à notre époque, résonne encore plus avec l’actualité et les droits des femmes. Dans un domaine où la grande majorité des œuvres est créée et conçue par des hommes, Édith Patenaude essaie par ses mises en scène d’apporter le point de vue des femmes. Elle est également l’une des fondatrices de la compagnie Les Écornifleuses de Québec, composée de cinq filles.
C’est donc 10 artistes, 8 femmes et 2 hommes, qui interprètent cette adaptation de TITUS au Théâtre Prospero du 13 au 24 février après l’avoir jouée à Québec. Le résumé de l’histoire, ou plutôt un rafraîchissement puisqu’ultra connu, est le suivant : le général romain Titus Andronicus revient glorieux de la guerre, mais a perdu plusieurs fils au champ de bataille. Cette douleur sera transformée en haine et transposée vers Tamora, reine des Goths (interprété par Guillaume Perreault). Il tuera un autre de ses fils de rage, deux autres seront kidnappés et décapités. Sa fille Lavinia sera victime d'un viol et amputée sauvagement de ses deux mains et de sa langue.
Anglesh Major, qui joue ce rôle, est mon coup de cœur, sans rien enlever en aux performances des autres acteurs. Le fait qu’il soit danseur à ses heures donne une amplitude à ses mouvements.
Si vous pensez ressortir avec le moral au plus bas, que nenni. On rit! Oui! On rit. L’inclusion de quelques apartés et clins d’œil québécois fait mouche chaque fois. À part les rires, on s’envole aussi grâce à la musique. Je ne connaissais pas le travail de Mykalle Bielinski, mais je n’ai qu’un mot : envoûtant. À mettre dans votre playlist si vous voulez être emmenés ailleurs par sa musique.
Allez donc voir toutes ces femmes magnifiques et n’oubliez pas que la vie est belle.
Je MONTRÉAL ma Vie!
Événements, spectacles, expositions...
Cette nouvelle exposition convie le public à s’immerger dans la Ville Lumière au 18e siècle et à explorer ses boutiques dans trois quartiers parisiens de l’époque, reconnus pour leur effervescence commerciale : la Cité, la Ville et l’Université. Déambulant au gré d’extraits de chroniques urbaines et de guides de voyage du 18e siècle, les visiteurs partiront à la rencontre des marchands du Quai de l’Horloge jusqu’aux merciers de la rue Saint-Honoré.
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Vénéré aussi bien par ses contemporains que par les couturiers des générations suivantes, Cristóbal Balenciaga représente l’apogée de la haute couture des années 1950 et 1960. Son style raffiné, son emploi révolutionnaire des tissus et ses coupes novatrices donnent le ton à une interprétation moderne de la mode de la seconde moitié du vingtième siècle. Découvrez les créations, le savoir-faire et l’héritage exceptionnel de Balenciaga dans le cadre d’une grande exposition mode organisée par le Victoria and Albert Museum, Londres, et présentée en exclusivité Nord-américaine.
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Du 22 février au 2 mars, le Théâtre Outremont accueillera des spectacles de la sérieTout en musique, perpétuant ainsi un heureux partenariat qui dure depuis 5 ans avec Montréal en Lumière. Un rendez-vous à ne pas manquer avec Marie Denise Pelletier - Léveillée, entre Claude et moi , le 22 février, Martine St-Clair, Marie Michèle Desrosiers, Luce Dufault et Marie-Élaine Thibert - Entre vous et nous, le 24 février, Les Respectables - 25 ans La Tournée + Heart of Stone, le 27 février, Andrea Lindsay - Entre le jazz et la java le 1er mars, et Daniel Lavoie – Mes longs voyages, le 2 mars.
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Explore the brilliance behind Christian Dior’s dramatic creations that revived the Paris haute couture industry after the devastation of the Second World War in ROM’s original exhibition, Christian Dior, presented by Holt Renfrew. Senior Curator, Dr. Alexandra Palmer, draws from the ROM’s extensive collection from the first ten years of Christian Dior haute couture, 1947 to 1957, to offer captivating insights into the creative process and mechanics of the fashion industry in Paris during a pivotal time.
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L’exposition Leonard Cohen : Une brèche en toute chose/A Crack in Everything s'inscrit dans la programmation officielle des activités du 375e anniversaire de Montréal. Inspirée de l’univers, des grands thèmes de la vie et de l’œuvre de Leonard Cohen, elle est la première exposition à être entièrement consacrée à l’imaginaire et à l’héritage de cette icône planétaire montréalaise, grand auteur-compositeur.
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La question de la lumière comme sujet et matériau est vaste, puisqu’elle exige de repenser l’art dans ses dimensions les plus fondamentales. Sans luminosité, pas de visibilité. Condition essentielle de l’apparition, la lumière se pose logiquement au cœur des pratiques et techniques. Les problématiques qu’elle convoque ont été profondément transmuées au cours de l’histoire de l’art du XIXe et du XXe siècle, particulièrement depuis la naissance de la photographie.
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Rafael Lozano-Hemmer est l’un des plus importants artistes internationaux travaillant actuellement sur la scène canadienne. Au cours des dernières décennies, il s’est fait connaître par des installations technologiques participatives à grande échelle employant fréquemment des projections lumineuses et l’architecture de lieux publics. Les plus importants et médiatisés de ces « anti-monuments » sont présentés dans des espaces extérieurs qui optimisent leur impact et leur accessibilité.
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À Naples, où se passe l’action, il y a deux spécialités : la pizza et les mauvais garçons. Octave et Léandre se sont mis les pieds dans les plats avec des histoires d’amour. Or, panique!, leurs pères sont de retour. Heureusement, Léandre a comme valet un repris de justice merveilleusement débrouillard, nommé Scapin, qui passe à l’action : mensonges, escroquerie, intimidation, violence... Rien n’est à son épreuve! Tout ce mal, évidemment, mènera au triomphe de l’amour et à la prospérité des familles.
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Métro Place-des-Arts