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Je disparais... - Arts de la scène

par VALÉRIE GARRIGUE, 27 septembre 2017

 

Autant être honnête, si vous pensiez aller au théâtre pour la première fois de votre vie, et que vous cherchiez quelque chose de léger, passez votre tour cette fois, mais, c’est promis, il y aura une pièce pour vous plus tard. Pour tous les autres, je vous dis bienvenue dans le monde d’Arne Lygre. Quel monde! J'ai embarqué dès les premières secondes.

Cette première pièce de la saison 2017-2018, présentée au Théâtre Prospero du 26 septembre au 21 octobre, est tout à fait dans la mission que cette institution s’est donnée : nous faire découvrir des auteurs avant-gardistes. Le Théâtre Prospero ouvre sa saison avec ce dramaturge norvégien, Arne Lygre, dont cette pièce, JE DISPARAIS, fut adaptée en français pour la première fois en 2011. 

Nous débutons avec « moi », interprétée par Marie-France Lambert, femme vivant quelque part dans une maison. « C'est ma maison. C'est ici que je vis cette vie qui est la mienne, dit-elle. C'est ici que je m'endors le soir, c'est ici que je me réveille le lendemain. » Pour une raison obscure, « moi » et « mon amie » quittent leur pays précipitamment. « Moi » laisse derrière elle son mari, joué par James Hyndman. Confrontées à l’inconnu, "moi" et "mon amie" vont passer par toute une gamme d’émotions. Macha Limonchik, « mon amie », s'accroche à l'espoir d'un monde meilleur. Tant que « moi » et « mon amie » seront ensemble, elles finiront par s'en sortir. Le pire ne peut être que derrière elles. Mais il n'en reste que cela doit être difficile de passer d'une vie paisible, ordonnée et rangée à une vie sans repères.

Des questionnements viennent perpétuellement les hanter. Était-ce le bon choix? Allons-nous réussir dans un nouveau pays sans repères? Le jeu en vaut-il la chandelle? « Moi » essaie de trouver des réponses. Bravo à Marie-France Lambert pour cette interprétation remarquable. Et ce mari que « moi » a abandonné? Comment fait-il pour continuer sa vie? Pourquoi n'a-t-il pas pu venir?  À travers ce personnage, James Hyndman nous livrera l'envers du choix  de « moi » : rester malgré tout.

La force du texte d’Ann Lygre s'invite alors dans notre esprit, surtout qu'il est très d'actualité avec tous ces réfugiés dont nous voyons les visages quasiment chaque jour aux nouvelles. Les réponses données peuvent être associées à un ou à plusieurs questionnements. À nous de réfléchir pendant 1h20 sans entracte. Tout y passe. Vous risquez fort d'avoir une discussion animée sur le chemin du retour, en tout cas, mon amie et moi en avons bien débattu. Je ne vous livre pas notre réflexion je ne voudrais pas vous influencer.

Écrivez-nous plutôt pour nous donner votre opinion; donnez-la à James Hyndman, lui aussi, comme vous avez pu voir, il est curieux!

Je MONTRÉAL ma Vie!

Événements, spectacles, expositions...

Cette nouvelle exposition convie le public à s’immerger dans la Ville Lumière au 18e siècle et à explorer ses boutiques dans trois quartiers parisiens de l’époque, reconnus pour leur effervescence commerciale : la Cité, la Ville et l’Université. Déambulant au gré d’extraits de chroniques urbaines et de guides de voyage du 18e siècle, les visiteurs partiront à la rencontre des marchands du Quai de l’Horloge jusqu’aux merciers de la rue Saint-Honoré. 

 

Au 20, chemin du Tour-de-l'Isle, Montréal

Métro Jean-Drapeau

Vénéré aussi bien par ses contemporains que par les couturiers des générations suivantes, Cristóbal Balenciaga représente l’apogée de la haute couture des années 1950 et 1960. Son style raffiné, son emploi révolutionnaire des tissus et ses coupes novatrices donnent le ton à une interprétation moderne de la mode de la seconde moitié du vingtième siècle. Découvrez les créations, le savoir-faire et l’héritage exceptionnel de Balenciaga dans le cadre d’une grande exposition mode organisée par le Victoria and Albert Museum, Londres, et présentée en exclusivité Nord-américaine.

 

Au 690, rue Sherbrooke Ouest, Montréal

Métro McGill

Du 22 février au 2 mars, le Théâtre Outremont accueillera des spectacles de la sérieTout en musique, perpétuant ainsi un heureux partenariat qui dure depuis 5 ans avec Montréal en Lumière. Un rendez-vous à ne pas manquer avec Marie Denise Pelletier - Léveillée, entre Claude et moi , le 22 février, Martine St-Clair, Marie Michèle Desrosiers, Luce Dufault et Marie-Élaine Thibert - Entre vous et nous, le 24 février, Les Respectables - 25 ans La Tournée + Heart of Stone, le 27 février, Andrea Lindsay - Entre le jazz et la java le 1er mars, et Daniel Lavoie – Mes longs voyages, le 2 mars.

 

Au Théâtre Outremont, 1248 av. Bernard Ouest, Outremont (Montréal) - Métro Outremont

Explore the brilliance behind Christian Dior’s dramatic creations that revived the Paris haute couture industry after the devastation of the Second World War in ROM’s original exhibition, Christian Dior, presented by Holt Renfrew. Senior Curator, Dr. Alexandra Palmer, draws from the ROM’s extensive collection from the first ten years of Christian Dior haute couture, 1947 to 1957, to offer captivating insights into the creative process and mechanics of the fashion industry in Paris during a pivotal time.

 

Au 100, Queen's Park, Toronto (Ontario) 

Métro Museum

L’exposition Leonard Cohen : Une brèche en toute chose/A Crack in Everything s'inscrit dans la programmation officielle des activités du 375e anniversaire de Montréal. Inspirée de l’univers, des grands thèmes de la vie et de l’œuvre de Leonard Cohen, elle est la première exposition à être entièrement consacrée à l’imaginaire et à l’héritage de cette icône planétaire montréalaise, grand auteur-compositeur.

 

Au 185, rue Ste-Catherine Ouest, Montréal

Métro Place-des-Arts

La question de la lumière comme sujet et matériau est vaste, puisqu’elle exige de repenser l’art dans ses dimensions les plus fondamentales. Sans luminosité, pas de visibilité. Condition essentielle de l’apparition, la lumière se pose logiquement au cœur des pratiques et techniques. Les problématiques qu’elle convoque ont été profondément transmuées au cours de l’histoire de l’art du XIXe et du XXe siècle, particulièrement depuis la naissance de la photographie.

 

Au 185, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Métro Place-des-Arts

Rafael Lozano-Hemmer est l’un des plus importants artistes internationaux travaillant actuellement sur la scène canadienne. Au cours des dernières décennies, il s’est fait connaître par des installations technologiques participatives à grande échelle employant fréquemment des projections lumineuses et l’architecture de lieux publics. Les plus importants et médiatisés de ces « anti-monuments » sont présentés dans des espaces extérieurs qui optimisent leur impact et leur accessibilité.

 

Au 185, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Métro Place-des-Arts

À Naples, où se passe l’action, il y a deux spécialités : la pizza et les mauvais garçons. Octave et Léandre se sont mis les pieds dans les plats avec des histoires d’amour. Or, panique!, leurs pères sont de retour. Heureusement, Léandre a comme valet un repris de justice merveilleusement débrouillard, nommé Scapin, qui passe à l’action : mensonges, escroquerie, intimidation, violence... Rien n’est à son épreuve! Tout ce mal, évidemment, mènera au triomphe de l’amour et à la prospérité des familles.

 

Au 84, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Métro Place-des-Arts

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