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BANANA GRAFFITI - Entrevue exclusive avec Marta Grossi               IT / FR

22 janvier 2015                                                                                                        

 

Dario Bivona : Marta, parle-nous de toi, de ton parcours professionnel et de tes passions.

 

Marta Grossi : Je suis italienne, j’ai une fossette sur la joue droite, je suis allergique à la poussière. J’adore explorer, faire du vélo et lire les magazines à l’envers!

J’ai fréquenté l’École internationale de graphisme de Vénice. Je vis et travaille en tant que Creative Director et Artiste à Hong Kong. Durant les dix dernières années, j’ai construit ma carrière entre l’Europe et l’Asie en travaillant en design, en publicité, en branding et en illustration pour des marques de renom et des agences internationales. En même temps, j’ai grandi comme artiste en mixant techniques et styles différents qui fusionnent design et illustration à la main avec le numérique. Je suis à l’origine de Banana Graffiti, un projet artistique dans lequel la pelure de banane devient la toile sur laquelle dessiner pour créer une œuvre d’art contemporaine. Un peu visionnaire, originale et extrêmement curieuse, je m’amuse à raconter des « histoires impossibles. »

Mes travaux ont été publiés dans Casa Vogue Brasil, Disney, Adobe, ELLE Cina, Harper Bazaar Singapore, YahooStyle, VsMag, Scmp, Société Perrier

 

DB : En effet, j’adore ton projet Banana Graffiti, d’où est venue cette idée d’utiliser la banane comme objet central de ton œuvre?

 

MG : Merci pour le compliment, je suis contente que tu l’aimes!

Mon projet est né à Hong Kong et est intrinsèquement lié à cette ville. Quand j’ai déménagé ici, j’ai réalisé que la plupart des wet markets, marchés de fruits et légumes à ciel ouvert, écrivaient le prix des bananes directement sur la pelure avec un crayon rouge. Cette idée a trotté dans ma tête longtemps et, une nuit, j’ai réalisé mes premières quatre bananes. J’ai publié les photos sur mes réseaux sociaux et quelques jours après, j’ai reçu une tonne de commentaires, des courriels et des requêtes des quatre coins du monde. Alors, j’ai continué à créer des bananes artistiques chaque jour, et le projet a pris forme et est grandi en seulement quelques mois.

Banana Graffiti a fêté un an en octobre dernier.

 

DB : Il y a une panoplie de fruits, pourquoi avoir choisi la banane?

 

MG : Parce que c’est un fruit que je consomme tous les jours, que je trouve partout et que je garde dans mon sac en tout temps. De plus, elle représente ma première expérience artistique sur un support organique.

 

DB : Banana Graffiti est désormais une marque qui offre différents produits dérivés… dois-tu faire des compromis ou ta liberté d’expression est sacrée?

 

MG : La liberté d’expression est obligatoire pour moi, j’ai déjà refusé des collaborations parce que je ne voulais pas modifier l’idée de départ de mon projet.

Clairement, pour certaines extensions de Banana Graffiti, j’ai dû adapter l’idée du point de vue du marketing, de la cible et du produit.

 

DB : As-tu un scoop pour les lecteurs de Dario Bivona Blog? Un nouveau projet en 2015? Ou peut-être une évolution de Banana Graffiti?

 

MG : En 2015 sera présentée la collaboration la plus importante pour mon projet Banana Graffiti. Il s’agit d’une Capsule Collection avec le groupe Iblues de Max Mara composée de 13 items inspirés par Banana Graffiti. Nous travaillons avec l’équipe depuis juin dernier, donc je suis impatiente de me rendre au lancement officiel. Étant Max Mara l’une des marques italiennes les plus connues, je suis honorée de faire partie de cette aventure.

 

DB : Aujourd’hui, tu vis à Hong Kong… c’est un choix de vie ou tu y a déménagé exclusivement pour le travail?

 

MG : Hong Kong est, sans doute, une étape de passage qui inclut travail et vie. Je suis arrivée ici en 2010 à la recherche d’opportunités de travail pour bâtir ma carrière et d’ouverture mentale, et je suis encore convaincue que c’est une métropole aux multiples possibilités.

Bien sûr, côté vie et travail, il faut savoir s’y adapter. Les rythmes (de travail) sont impressionnants, mais après cinq ans, j’ai décidément appris à les gérer.

 

DB : La nouvelle culture qui t’entoure a été une nouvelle source d’inspiration ou tu gardes jalousement tes racines?

 

MG : Je dirais les deux. Je garde jalousement mes origines qui se reflètent dans chacun de mes travaux et projets, mais je me laisse continuellement influencer et inspirer.

Je suis fermement convaincue que l’inspiration et l’influence des autres cultures sont la clé de la vraie croissance et de l’enrichissement personnel.

Je ne suis plus la personne qui est arrivée ici en 2010, mais je suis son évolution suite aux voyages faits, aux gens rencontrés et aux expériences vécues.

 

DB : En concluant, quel conseil donnerais-tu à toute personne qui désire suivre tes pas?

 

MG : Je lui dirais de croire dans les possibilités que la vie nous offre, dans le travail acharné et de ne pas arrêter de chercher, d’imaginer, d’être curieux, de filtrer chaque chose même la plus insignifiante. Se sentir insatisfaits et s’améliorer, accepter les critiques, regarder les mêmes choses sous un angle différent… voilà! Avoir une vision à partager est extraordinaire, la reconnaissance la plus grande pour quelqu’un qui fait mon métier ou qui rêve de le faire. 

 

 

Vous pouvez suivre Marta sur Instagram. Pour vous procurer ses produits, cliquez ici.

Je MONTRÉAL ma Vie!

Événements, spectacles, expositions...

Cette nouvelle exposition convie le public à s’immerger dans la Ville Lumière au 18e siècle et à explorer ses boutiques dans trois quartiers parisiens de l’époque, reconnus pour leur effervescence commerciale : la Cité, la Ville et l’Université. Déambulant au gré d’extraits de chroniques urbaines et de guides de voyage du 18e siècle, les visiteurs partiront à la rencontre des marchands du Quai de l’Horloge jusqu’aux merciers de la rue Saint-Honoré. 

 

Au 20, chemin du Tour-de-l'Isle, Montréal

Métro Jean-Drapeau

Vénéré aussi bien par ses contemporains que par les couturiers des générations suivantes, Cristóbal Balenciaga représente l’apogée de la haute couture des années 1950 et 1960. Son style raffiné, son emploi révolutionnaire des tissus et ses coupes novatrices donnent le ton à une interprétation moderne de la mode de la seconde moitié du vingtième siècle. Découvrez les créations, le savoir-faire et l’héritage exceptionnel de Balenciaga dans le cadre d’une grande exposition mode organisée par le Victoria and Albert Museum, Londres, et présentée en exclusivité Nord-américaine.

 

Au 690, rue Sherbrooke Ouest, Montréal

Métro McGill

Du 22 février au 2 mars, le Théâtre Outremont accueillera des spectacles de la sérieTout en musique, perpétuant ainsi un heureux partenariat qui dure depuis 5 ans avec Montréal en Lumière. Un rendez-vous à ne pas manquer avec Marie Denise Pelletier - Léveillée, entre Claude et moi , le 22 février, Martine St-Clair, Marie Michèle Desrosiers, Luce Dufault et Marie-Élaine Thibert - Entre vous et nous, le 24 février, Les Respectables - 25 ans La Tournée + Heart of Stone, le 27 février, Andrea Lindsay - Entre le jazz et la java le 1er mars, et Daniel Lavoie – Mes longs voyages, le 2 mars.

 

Au Théâtre Outremont, 1248 av. Bernard Ouest, Outremont (Montréal) - Métro Outremont

Explore the brilliance behind Christian Dior’s dramatic creations that revived the Paris haute couture industry after the devastation of the Second World War in ROM’s original exhibition, Christian Dior, presented by Holt Renfrew. Senior Curator, Dr. Alexandra Palmer, draws from the ROM’s extensive collection from the first ten years of Christian Dior haute couture, 1947 to 1957, to offer captivating insights into the creative process and mechanics of the fashion industry in Paris during a pivotal time.

 

Au 100, Queen's Park, Toronto (Ontario) 

Métro Museum

L’exposition Leonard Cohen : Une brèche en toute chose/A Crack in Everything s'inscrit dans la programmation officielle des activités du 375e anniversaire de Montréal. Inspirée de l’univers, des grands thèmes de la vie et de l’œuvre de Leonard Cohen, elle est la première exposition à être entièrement consacrée à l’imaginaire et à l’héritage de cette icône planétaire montréalaise, grand auteur-compositeur.

 

Au 185, rue Ste-Catherine Ouest, Montréal

Métro Place-des-Arts

La question de la lumière comme sujet et matériau est vaste, puisqu’elle exige de repenser l’art dans ses dimensions les plus fondamentales. Sans luminosité, pas de visibilité. Condition essentielle de l’apparition, la lumière se pose logiquement au cœur des pratiques et techniques. Les problématiques qu’elle convoque ont été profondément transmuées au cours de l’histoire de l’art du XIXe et du XXe siècle, particulièrement depuis la naissance de la photographie.

 

Au 185, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Métro Place-des-Arts

Rafael Lozano-Hemmer est l’un des plus importants artistes internationaux travaillant actuellement sur la scène canadienne. Au cours des dernières décennies, il s’est fait connaître par des installations technologiques participatives à grande échelle employant fréquemment des projections lumineuses et l’architecture de lieux publics. Les plus importants et médiatisés de ces « anti-monuments » sont présentés dans des espaces extérieurs qui optimisent leur impact et leur accessibilité.

 

Au 185, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Métro Place-des-Arts

À Naples, où se passe l’action, il y a deux spécialités : la pizza et les mauvais garçons. Octave et Léandre se sont mis les pieds dans les plats avec des histoires d’amour. Or, panique!, leurs pères sont de retour. Heureusement, Léandre a comme valet un repris de justice merveilleusement débrouillard, nommé Scapin, qui passe à l’action : mensonges, escroquerie, intimidation, violence... Rien n’est à son épreuve! Tout ce mal, évidemment, mènera au triomphe de l’amour et à la prospérité des familles.

 

Au 84, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal

Métro Place-des-Arts

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